

V i e d e s é t a b l i s s e m e n t s
Evelyne BESSON nous confie avoir vécu un « choc
culturel » par rapport au secteur privé d’où elle
venait, tant au niveau de l’organisation, des délais
de traitement des dossiers, que du positionnement
des directeurs par rapport au siège.
Mais elle a découvert un secteur humainement
très attachant et s’est adaptée à ce milieu profes-
sionnel dont le cœur de métier est d’accompagner
des personnes en situation de handicap.
Cette expérience nouvelle, très enrichissante pour
Evelyne BESSON, contribue, avec sa connaissance
de secteurs d’activités différents et d’organisations
variées, à être mieux armée pour faire face aux
situations de changement et aux nécessaires adap-
tations qui en résultent.
Est-ce son amour pour l’œuvre de Zola qui aura
destinée Evelyne BESSON à orienter son parcours
professionnel vers ce métier qui requiert des quali-
tés humaines : une capacité d'écoute, le goût des
contacts humains, une ouverture d'esprit, un sens
de la diplomatie et de la créativité, lorsqu’elle nous
dit « J’aime Zola parce qu’il dépeint les secteurs à
la manière d’un grand reporter et raconte la natu-
re humaine dans tout ce qu’elle a d’extraordinaire
et de vile» ?
Assurément, ce lien doit exister ! Pour cette
femme, plutôt de caractère, qui soucieuse du tra-
vail bien fait s’attache aux respects des gens, des
règles et des délais. Elle s’épanouit dans son métier
à découvrir de nouveaux secteurs et où elle aime
rencontrer des personnalités différentes et des pro-
fils très diversifiés.
Le facteur humain est un élément essentiel. C’est
notamment sur lui que repose la qualité des pres-
tations offertes aux usagers et la pérennité et le
développement de l’Association.
Entourée d’une équipe impliquée dans le service
rendu aux établissements, Evelyne BESSON sou-
haite espérer, au vu de la conjoncture économique
et sociale complexe que nous vivons, une bonne
cohésion de tous les collaborateurs pour accepter
de vivre ce changement-là.
N. LECA
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Objectifs, le magazine de l’A.D.A.P.E.I.- A.M. Numéro 62 / Juin 2013
P o r t r a i t