

O b j e ct i f s , l e ma g az i n e d e l’ A.D . A . P .E . I .- A . M . N umé ro 6 4 / J u i n 2 0 1 4
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Pour le second point il s’agit, dans des environne-
ments où l’évolution des dotations ne permet plus de
faire face à l’augmentation des coûts d’exploitation
des structures, de mettre en place des organisations
qui soient adaptées à cette réalité.
L’organisation mise en œuvre s’inscrit dans une
recherche de l’efficience globale. Ainsi la transver-
salité des services comptables, entretien, ressource
humaines, qualité/sécurité, permet une recherche
d’efficience dans l’allocation des ressources. Il en sera
de même pour les synergies recherchées en termes de
gestion des biens d’équipement sur le Territoire. Des
économies sont également induites par la gestion
active des taux d’encadrement.
Pour le 1
er
point les synergies commerciales
sont évidentes, les ESAT situés désormais sur un
Territoire, peuvent mieux exploiter les potentiali-
tés économiques :
• Les marchés se répartissent entre les différents sites
en fonction de logiques géographiques, mais égale-
ment des plans de charge des différents ateliers.
• Les potentialités commerciales des différentes clien-
tèles locales sont mieux exploitées, car toutes se
voient proposer la variété de nos activités.
En ce qui concerne les structures d’accueil et d’habitat
il n’y a pas de logique de performance économique à
proprement parler, mais pour les pouvoirs publics,
une notion de taux d’équipement, dans un environne-
ment financier fortement contraint, caractérisé par le
Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens conclu
par l’association avec le Conseil général qui prévoit
une réduction de 10% des budgets alloués à l’associa-
tion sur une période de 5 ans.
Il s’agit de fournir des réponses à des besoins pour des
populations sur des bassins géographiques donnés.
Le Territoire se retrouve donc avec des objectifs
multiples pour les structures d’accueil et d’habitat :
• Faciliter la possibilité d’un parcours de vie pour les
personnes accompagnées.
• Mieux mobiliser nos réseaux pour un accompagne-
ment plus inclusif.
• Rester attentifs à l’évolution des besoins repé-
rés par les autorités (notamment au travers du
Programme Interdépartemental d’Accompagne-
ment des handicaps et de la perte d’autonomie
(PRIAC), pour répondre aux appels à projets.
• Proposer des extensions non importantes pour
faire face aux besoins repérés notamment au sein
de l’Association dont les foyers de vie.
• Se mettre en mesure de proposer des adaptations
à l’offre de service en particulier à destination de
personnels vieillissantes.
• Dans le contexte du CPOM, permettre l’adéquation
de l’allocation de moyens des ressources évoluant
à la baisse, tout en fournissant une prestation dont
l’exigence de qualité est soutenue.
• Piloter la convergence tarifaire sur le portefeuille
d’activités.
En 2015, après un an d’existence, le Territoire Riviera
Nice/Menton devra faire l’objet d’une première éva-
luation pour inventorier les impacts qu’il a eu sur le
pilotage des établissements, sur l’inscription de l’ac-
tion associative dans son environnement, et bien sûr
au regard de la qualité de l’accompagnement proposée
aux personnes accueillies.
T. PLUMAT
D o s s i e r