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O b j e c t i f s , l e ma g a zi n e d e l’ A .D . A . P . E . I .- A . M . N umé ro 6 4 / J u i n 2 0 1 4
N o t r e a c t u a l i t é
L
e 27 novembre dernier, à l’occasion de son
départ à la retraite, Monsieur REBERAC a eu le
plaisir de réunir autour d’un repas amical, les
présidents avec lesquels il a collaboré au long des trois
décennies qu’il a passé à la Direction de l’association.
Monsieur DECOURCELLE dans l’impossibilité de se
déplacer s’était joint moralement à eux.
de gauche à droite Messieurs Dubois, Mauvais, Boudot,
Centurioni, Goldenstein, Andron, Astesano et Reberac.
Puis un dîner a été organisé le 17 décembre en son
honneur en présence des Membres du Conseil d’Ad-
ministration et de l’ensemble du personnel du Siège
Social de l’association.
Monsieur Dominique REBERAC
A cette occasion Monsieur Dominique REBERAC a
prononcé un discours qui a retracé sa carrière et dont
quelques extraits sont rédigés ci-dessous.
«
Après douze années passées dans la fonction publique
dont quatre administrations différentes, mon arrivée à
l’ADAPEI fut comme un électrochoc.
- D’abord une accélération du temps.
- La certitude d’être utile, écouté, entendu.
- Des difficultés nombreuses mais jamais insurmontables.
- Je n’y ai jamais connu l’ennui.
- Des contacts variés avec les salariés et les administra-
teurs mais aussi lors de mes nombreux intérims avec
les personnes handicapées mentales.
- Ce monde du handicap mental fut une réelle décou-
verte humaine et une grande satisfaction.
- L’association de parents c’est aussi très formateur.
De la créativité sans fin, de la mobilisation permanente.
- Il faut aussi régulièrement prendre du recul pour ne
pas être déstabilisé.
»
«
31 ans c’est….
• 9 Présidents,
• 24 Directeurs,
• Le passage de 280 à 900 salariés,
• Le passage de 500 à 2000 places offertes.
C’est aussi…
• Les évolutions importantes auxquelles nous
avons dû nous adapter.
• De la DDASS toute puissante et facilitatrice à
l’avènement du Conseil Général en 1985 dans
le cadre de la décentralisation.
• La concrétisation de l’application des lois de 1975.
• Le financement très favorable par prix de journée
(2 fois l’an) à la fin des années 70 et au début
des années 80.
• La fin des trente glorieuses, puis la mise en
place de la dotation globale en vue de réduire
les financements publics.
• Les lois de 2002 et 2005 très généreuses voir
démagogiques lorsque l’on se réfère aux
moyens financiers concomitants.
• La disparition des DDASS, trop sociales et
peu en phase avec « Bercy ».
• La création des ARS et les financements
par CPOM.
• Le renversement de l’initiative en matière
de création de places et la prise de pouvoir
de l’administration.
• De 1982 à 2013 ont été réalisées les nombreuses
créations et ouvertures d’établissements
que l’on connaît. »
Après avoir remercié l’assemblée, Dominique
REBERAC souhaite une bonne continuation
à cette œuvre associative en faveur de ces
personnes handicapées mentales qui souvent
nous encouragent par leur sens de la relation
humaine.
Après 31 années passées à l’ADAPEI-AM,
Monsieur Dominique REBERAC prend sa retraite